30,00€ TTC
Éditeur : Alpara
Collection : DARA | 32
Lieu d’édition : Lyon
Année d’édition : 2009
Nombre de pages : 226 p.
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Cet ouvrage était très attendu. Il vient, en effet, couronner les efforts de l’association « Les amis de Bressieux », créée en 1981 par Raymond Moyroud pour la sauvegarde et la promotion du château. Parallèlement aux campagnes de restauration conduites par le service des monuments historiques et à la création d’un musée par la commune de Bressieux et le Conseil général de l’Isère, les fouilles archéologiques dirigées par Yvonne Harlé-Sambet de 1983 à 1992, à la tête d’une équipe bénévole, ont permis de retracer les grandes étapes de la construction et de l’évolution du château, du xiie au xviiie siècle, et d’approcher le mode de vie de ses illustres occupants. Venu le temps de la publication, Yvonne Harlé-Sambet et son équipe, épaulées par la conservation du patrimoine de l’Isère, ont su faire appel aux divers spécialistes qui ont apporté leur concours à l’étude d’une abondante documentation archéologique et textuelle. Les DARA ont tout naturellement accueilli l’ouvrage qui en résulte. L’Association de liaison pour le patrimoine et l’archéologie en Rhône-Alpes, éditeur, a été soutenue par le ministère de la culture et de la communication (direction régionale des affaires culturelles de Rhône-Alpes), le conseil général de l’Isère et la région Rhône-Alpes.
Siège d’une des plus puissantes seigneuries du Dauphiné médiéval, mentionné dès 1107 dans une bulle papale, le château de Bressieux offre encore des vestiges très spectaculaires. Cet exemple particulièrement abouti d’architecture militaire régionale en brique et galet méritait une étude architecturale et stylistique de référence. Assurément, l’importance politique et stratégique du « castrum Bressiacum » lui a valu d’être abondamment documenté, particulièrement durant le Moyen Âge au moment des guerres entre Savoie et Dauphiné, mais aussi sous l’Ancien Régime quand la résidence prend le pas sur la forteresse : les comptes-rendus des visites de 1659 et de 1721 livrent ainsi de minutieuses descriptions du château qui ont pu êtres mises en étroite relation avec les observations de terrain. Le château de Bressieux, ce sont encore ces ruines hautement pittoresques ! De tous temps prisées des peintres et des photographes, elles constituent une documentation iconographique de grand intérêt, comme le montre la sélection de reproductions présentée en fin d’ouvrage.