Éditeur : Alpara
Collection : DARA | 3 – Série lyonnaise 2
Lieu d’édition : Lyon
Année d’édition : 1990
Nombre de pages : 238 p.
L’aménagement de la ligne D du métropolitain, qui desservira bientôt d’est en ouest l’agglomération lyonnaise, a rendu nécessaire, à plusieurs reprises, l’intervention des archéologues. Cinq chantiers de fouilles de sauvetage ont ponctué son tracé. Cet ouvrage, premier volet du compte rendu de recherches qui ont intrigué bien des Lyonnais, concerne un secteur proche de la cathédrale, et plus précisément l’emplacement de l’avenue Adolphe-Max.
Commencées sous les rails des tramways remisés depuis peu, les fouilles ont permis de retrouver les vestiges d’un bras secondaire de la Saône, près duquel les anciens s’installèrent au IIe siècle de notre ère. Entre ces deux niveaux, 6 à 8 mètres de sédiments archéologiques conservaient le souvenir des événements qui ont marqué pendant dix-neuf siècles l’histoire de ce secteur de la ville.
Une illustration abondante s’associe au texte pour guider le lecteur à travers ce dédale des vestiges où se succèdent les édifices publics ou privés, laïques ou religieux, qui ont fait de ce quartier le coeur de la cité. Plusieurs spécialistes ont conjugué leurs efforts pour analyser sous différents angles l’évolution de cette « portion de ville ». Ainsi, les circonstances et les étapes de la colonisation de la rive droite de la Saône ont elles été éclairées par les études réalisées par des géographes. Pour les périodes plus récentes, la confrontation des archives et des vestiges confère à l’interprétation historique une consistance rarement atteinte dans le cadre de fouilles urbaines.