DARA 34 – Économie et société à la fin de la préhistoire. Actualité de la recherche

30,00 TTC

Éditeur : Alpara
Collection : DARA | 34
Lieu d’édition : Lyon
Année d’édition : 2012
Nombre de pages : 388 p.

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Résumé :

Cet ouvrage dresse le bilan du sauvetage documentaire et scientifique, initié en 1994, d’une opération de fouille programmée qui s’est déroulée sur près de deux décennies entre 1972 et 1990. La grotte des Balmes est l’une des très rares cavités à avoir été fouillée dans les Alpes internes, aussi semblait-il indispensable d’en livrer les éléments, malgré des observations souvent lacunaires. Les résultats sont replacés dans un cadre chronoculturel et géographique qui n’a cessé de s’élargir à mesure que progressaient les travaux d’élaboration. La première étape fut un long travail de mise en ordre des documents qui s’est appuyé sur les acquis d’une ultime intervention de terrain, en 1994. Celle-ci a permis d’alimenter le dossier de la fonction des salles qui constituent ce gisement, par une caractérisation stratigraphique, sédimentaire et chronométrique très détaillée.

Une fois établie cette séquence archéologique d’occupation, de 3500 à 950 av. n.è., la synthèse des données phase par phase aboutit au constat général de l’importance de ce secteur de haute Maurienne, que renforce la localisation privilégiée du promontoire des Balmes en aval du col du Mont Cenis. Les occupants ont tiré parti de cette situation pour diverses activités, parmi lesquelles le transfert de bien socialement valorisés s’illustre plus particulièrement, par l’élevage au Néolithique final, complété du stockage alimentaire ensuite, au Bronze final notamment. Nécessités économiques et culture matérielle révèlent une mobilité structurelle des populations, à vocation pastorale principalement, et le plus souvent à large échelle. Ainsi, les productions céramiques renvoient aussi bien au nord-est qu’au sud des Alpes, mais aussi au Midi et aux pourtours méridionaux du Massif central de façon plus surprenante.

Cette publication fournit des corpus mobiliers qui sont appelés à constituer de solides référentiels chronoculturels dans une région qui en était dépourvue pour les Âges des métaux. Complété des analyses des ressources végétales et carnées et d’un bilan paléoenvironnemental, l’ensemble des sources, qui bénéficie d’une riche illustration, jette les bases d’une réflexion sur les emprises culturelles à la fin de la Préhistoire dans les Alpes occidentales et sur leurs conditions d’évolution en milieu de montagne.

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